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1925-1961 Landini : un demi-siècle de boules chaudes

Landini fait partie des plus anciens constructeurs de tracteurs au monde. C’est même l’un des très rares fabricants de moteurs semi-diesel à boule chaude à avoir survécu et à être encore présent aujourd’hui sur le marché. La marque n’a jamais changé de nom depuis ses origines. Texte et photos : Claude Brard, Cédric Degraeve, Pascal Ladrière

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En 1864, l’Angleterre développe le moto-labour sous l’impulsion de John Fowler et des frères Howard. Ils font des émules en Italie, où les frères Selmi, de Posella, expérimentent la traction funiculaire, c’est-à-dire l’usage du treuil pour le labour et le travail du sol. La technique rencontre un certain succès. Les progrès réalisés par le moto-labour à vapeur et à traction funiculaire en Italie intéressent alors une foule de pionniers. Avec ténacité et passion, ils améliorent le procédé et propagent cette méthode de travail. Certains d’entre aux réalisent des outils modifiés à partir de matériels venant très souvent d’Angleterre. En 1879, Pietro Ceresa Costa parvient à réaliser le labour à vapeur à traction directe, une méthode rationnelle et vraiment plus pratique.

Giovanni Landini, son épouse Anna Menozzi et leurs sept enfants.

C’est précisément à cette période charnière que la figure de Giovanni Landini entre en scène. Né en 1859 à Scandiano, province de Reggio Emilia, il montre dès son plus jeune âge une curiosité exceptionnelle envers la mécanique qui se répand dans les campagnes italiennes. Alors que sa famille le destine à une vie de prêtre, Giovanni quitte son village de Scandiano, en région montagneuse, pensant que les terres de la vallée sont plus faciles et le travail moins pénible. Après avoir erré quelque temps, il s’installe à Fabbrico comme apprenti chez un forgeron. A cette époque, les machines à vapeur arrivent dans les plaines d’Italie. Giovanni Landini observe ces machines qui viennent révolutionner les méthodes ancestrales des gens de la terre. En 1884, il ouvre à Fabbrico un atelier pour la fabrication de matériel agricole et en particulier pour la production d’équipements vinicoles. Son activité se développe. Son énergie redouble. Il fabrique des outils pour l’industrie vinicole et dépose plusieurs brevets d’inventions. Il participe à plusieurs expositions et va de succès en succès. A la fin du 19ème siècle, Giovanni Landini est aussi un spécialiste dans l’entretien et le réglage des machines à vapeur. Il est marié à Anna Menozzi avec qui il aura sept enfants : Guiseppe-Archimède, Alfa, Galileo, James, Elda, Mirta, Aimone.

 

Premiers moteurs boule chaude fabriqués par Giovanni Landini. Ci-dessus, un 10/12 ch. Ci-dessous, un 30 ch équipant un groupe motopompe.


Au début des années 1900, les moteurs à combustion interne commencent à faire leur apparition dans le monde de la machine agricole. Giovanni Landini se rend à l’Exposition universelle de Paris. Il y découvre des moteurs américains capables de fonctionner à l’huile lourde, sans soupapes, sans bougies et sans carburateur. En ce début de siècle, Giovanni continue infatigablement son travail de recherche. Son intention est de construire des machines pouvant alléger la fatigue des hommes et des animaux qui travaillent la terre. Il étudie, calcule, expérimente sans relâche, examinant attentivement les meilleures machines anglaises et américaines. Giovanni « le mécanicien » devient alors un chef d’entreprise. Pour gagner l’argent nécessaire à ses recherches, durant la saison, il parcourt la campagne pour battre du blé avec l’aide de ses fils. En 1910, il réalise son premier moteur à explosion, destiné à l’industrie. C’est un monocylindre horizontal à tête chaude (testa calda), développant 10/12 ch à 400 t/min. Ces moteurs fabriqués en petites séries verront leur puissance augmenter à 30/35 ch. Ils viendront petit à petit remplacer les locomobiles et seront souvent utilisés pour l’irrigation.

Le premier tracteur Landini semi-diesel boule chaude.


Pour Giovanni, il faut avancer. Le tracteur à roues devient une obsession. Il décide de construire plusieurs prototypes en incluant son moteur semi-diesel. Malheureusement il décède le 22 octobre 1924 avant d’avoir pu mener son projet à bien. C’est alors qu’entrent en scène ses fils Aimone, Giuseppe-Archimède et James. Ces derniers poursuivront l’œuvre de leur père, en lançant la production des tracteurs agricoles. En même temps, d’autres constructeurs italiens, partant de conceptions différentes, concourent efficacement au progrès et au développement du tracteur agricole en Italie.
En 1925, le premier tracteur Landini voit le jour. Le 25/30 HP est rudimentaire et peu maniable. Les frères Landini ont repris les bases de leur moteur fixe : un semi-diesel monocylindre à plat, deux temps de 11,7 litres de cylindrée et ne dépassant pas les 500 t/min. Le refroidissement se fait par évaporation. L’engin pèse 2500 kg. Il reçoit une boite à 3 vitesses avant et 1 arrière. Les équipements sont réduits au strict minimum. Cette caractéristique est importante à cette époque, car les marchands réparateurs sont encore peu nombreux en Italie. Le 25/30 HP sera produit à 245 exemplaires jusqu’en 1932. Très vite, en 1932, lui succède le 40 HP, avec une cylindrée de 14,3 litres et toujours un régime de 500 t/min. C’est une grosse évolution par rapport au 30 HP. Ce tracteur « moderne » servira de base pour la conception des générations suivantes.

Un exemplaire de 1932 avec des roues avant à 6 branches.

Imaginons un instant ce qu’a pu ressentir, en 1932, un agriculteur au volant d’une telle machine, capable de tracter une charrue deux corps. Quel attelage de chevaux ou de bœufs fallait-il pour obtenir cette capacité de traction ? 242 tracteurs seront produits de 1932 à 1937. A noter, la présence d’un système d’injection d’eau dans le moteur (prélevée dans la bouillote d'évaporation) pour le décalaminer et lui donner une forme de « boost ». Ce modèle a connu quelques évolutions qui portent sur l’emplacement de la dynamo, les roues avant à 6 ou 7 rayons ainsi que sur le bouchon de vidange de la bâche à eau. Il a existé une version « routière » pour le transport de proximité. La boite de vitesses le propulsait alors à 13 km/h.

Le montage des tracteurs dans les années 1934/35. Les ateliers sont très étroits. Chaque opérateur a très peu de place pour évoluer.

Le système de refroidissement par bouillote est très contraignant pour les utilisateurs. Il nécessite un complément d’eau fréquent et n’empêche pas toujours l’échauffement du moteur. En 1934, Landini lance un nouveau modèle le « Super Landini », qui va permettre à la marque de prendre sa dimension industrielle. Les premiers Super Landini, dits prima série, seront construits sur la base du 40 HP avec un tout nouveau moteur de 12,2 litres de cylindrée. La grande nouveauté porte sur le refroidissement du moteur. Le système à bouillote est abandonné au profit d’un radiateur avec un circuit à thermosiphon. Le radiateur est positionné perpendiculairement au moteur et non pas dans le sens du cylindre, comme chez la plupart des concurrents. Le Super Prima emprunte le pont, les ailes, les roues arrière, la commande d’accélérateur ou encore les volants moteurs au 40 HP.

Deux Super Landini (collection Cédric Degraeve). Le premier (première série) a fait l’objet d’une rénovation. Le second a gardé sa patine d’origine. Ils sont tous les deux tournants.

Le Super Landini restera la machine fiable dont la capacité de travail est reconnue de tous les agriculteurs. Avec ses 50 ch, c’est l’un des tracteurs les plus puissants du marché Italien. Il a largement contribué au développement de l’agriculture transalpine avant et juste après la seconde guerre. Ce qui en fait une institution dans son pays. Les séries suivantes ont évolué au niveau du pont et du régulateur. Le confort du conducteur a été amélioré grâce à une grande plateforme bien protégée par des ailes larges enveloppantes. Signe de progrès, une installation électrique avec deux phares avant et un éclairage arrière complète le tout. Le Super Landini pouvait tracter facilement les charrues défonceuses multi-socs et les pulvériseurs. Avec ses poulies, il actionnait les batteuses ou encore les pompes d’irrigation. Il en a existé une version routière 23 km/h.
Le Super Landini sera produit de 1934 à 1951 à 3 432 exemplaires (dont 345 pour la première série). A noter que le Super Landini est le premier tracteur à bénéficier de l’entrainement mécanique du ventilateur. Il n’y a pas de courroie, comme sur la plupart des concurrents, mais une chaine entièrement protégée et lubrifiée par barbotage. A la base, un renvoi d’angle est nécessaire parce que le radiateur est en position « normale » tout à l’avant du tracteur. La même chaîne assure l’entrainement du régulateur centrifuge à masselottes et à bain d’huile. Cet organe concourt à la grande régularité du régime des moteurs Landini et limite d’autant leur usure. Cette conception se retrouve sur l’ensemble des Landini Testa Calda.

Le Super Landini mis en valeur pour sa puissance avec en arrière-plan les six chevaux et l’attachement à la culture représentée par les épis de blé et de maïs.

Un Vélite à ventilateur 4 pales en parfait état. Ce modèle date de 1938.

En 1935, un autre modèle vient se placer à côté du Super Landini : le Vélite. Ce tracteur d’une cylindrée de 7,2 l développe 25-30 ch. Il est destiné aux plus petites exploitations. « Vélite » signifiait « soldat de l’infanterie légère », pour souligner la maniabilité et la polyvalence de ce modèle. C’est un tracteur fort apprécié pour son homogénéité, ses capacités, son esthétique. C’est le modèle qui est resté le plus longtemps au catalogue, sans grande évolution mécanique. On dénombre une dizaine de versions, dont les différences se situent entre autres au niveau du nombre de pales sur le ventilateur, de la largeur de la chaine, de la forme des ailes ou des bouchons. Il en a existé une version routière, avec quelques survivants connus aujourd’hui.

Ce Buffalo est sorti en 1948.

En 1940, un nouveau modèle vient s’intercaler entre le Vélite et le Super Landini : le « Buffalo », de 9,1 litres de cylindrée et développant 35/40 ch. Mêmes caractéristiques que ses prédécesseurs, mais avec un peu plus de modernité : c’est le premier Landini équipé d’une boite 4 vitesses avant et 1 arrière. Apparaît aussi un frein à sangle, commandé par une pédale indépendante. C’est le tracteur qui servira de référence à la conception de la série L. Il était destiné aux grandes exploitations. Bien moins endurant que ses aïeux, il n’eut pas de succès commercial. 180 exemplaires seulement ont été construits de 1940 à 1950.
La seconde guerre mondiale ralentit la production des tracteurs Landini. L’usine subit des dégâts importants. Deux des fils de Giovanni Landini, Archimède et Aimone, meurent pendant cette période, victimes de la guerre. Après le conflit, l’usine redevient rapidement opérationnelle. L’entreprise prospère à nouveau. L’agriculture italienne est en pleine évolution. Les besoins en machines agricoles sont considérables. C’est James qui prend la direction de l’entreprise. Il est épaulé par Nino ainsi que Jansen, Gianni et Nazzaro, les petits enfants de Giovanni.

L25 datant de 1955.

Pub pour le benjamin de la gamme, le L25.

L35 construit lui aussi en 1955.

Les tracteurs Landini, très appréciés des agriculteurs italiens, se font une place à l’export, en particulier vers le Brésil. L’usine de Fabricco ne suffit plus à la demande croissante du marché. A Carmerla, près de Como (Italie), une installation correspondant aux exigences de Landini est rapidement achetée. Des ouvriers venus de Fabricco y lancent l’activité en 1949. Cette usine deviendra autonome avec sa propre unité d’usinage et ligne de montage pour un nouveau modèle, le L25, qui verra le jour en 1950.

L’attelage de bœufs en arrière-plan démontre la puissance et rusticité du tracteur Landini.

Le L25 arrive sur le marché avec une nouvelle carrosserie : capotage du compartiment moteur, protection totale du radiateur par une calandre. Ce type de carrosserie sera adopté sur tous les modèles à partir des années 1950. Une nouvelle gamme de 25 à 60 ch verra ainsi le jour : L25, L35, L45, L55. Elle disposera de l’équipement électrique permettant un démarrage à l’essence dans le but d’éviter la fastidieuse opération de chauffe de la boule. De ce fait, il fallait bien penser à arrêter le moteur en le rebasculant sur l’essence. A cette époque, la tendance des constructeurs de tracteurs est orientée vers une réduction du rapport poids / puissance. Jusqu'au début des années 50, celui-ci était de 73 kg par ch. Le L25 est un tracteur léger prévu pour les petites exploitations. Il a été construit de 1950 à 1957 à plus de 7000 exemplaires et a connu un important succès commercial en Italie, mais aussi à l’export. Son moteur possède une cylindrée de 4,3 litres, développant 25-30 ch. A sa sortie, c’est un tracteur reprenant les caractéristiques apparues sur le Buffalo : en plus du classique frein à main, une pédale actionne deux freins indépendants. La boite de vitesses est à 4 rapports. Ce modèle a connu de nombreuses améliorations. Tracteur basique en 1950, il a suivi l’évolution rapide de la mécanisation agricole des années. Les modifications ont principalement été portées sur le pont, le régulateur, les freins, l’essieu avant. Le blocage de différentiel est apparu sur la dernière série. En option, ce tracteur pouvait être équipé de la prise de force et du relevage trois points hydraulique.

Landini L45.

Dans les années 1950, l’agriculture est en évolution constante, poussée par une mécanisation en progrès. Le tracteur se vulgarise dans le monde agricole. Il est employé pour toutes les opérations. Chaque agriculteur souhaite mécaniser la plupart de ses activités tout en désirant des tracteurs maniables, puissants et faciles à entretenir.
Le début des années 50 est l’âge d’or pour le moteur semi-diesel. Landini construit une dizaine de tracteurs par jour. Dans les campagnes italiennes, le bruit typique des moteurs Landini est tellement familier qu’il est considéré comme partie intégrante de l’environnement agricole. Il exprime de façon emblématique toute la puissance des tracteurs Landini dans la plaine Vénitienne, la vallée du Pô, la Maremme ou encore les Pouilles. Les tracteurs Landini défrichent infatigablement hectare par hectare. Ils sont pleinement associés au processus de la mécanisation.
En 1953, trois ans après la sortie du L 25 et du L45, le L35 vient enrichir la nouvelle gamme. Construit de 1953 à 1958, et de même conception que ses homologues, il reprend la cylindrée du Vélite pour 35-40 ch. Le L35 est le premier à être équipé d’une boîte de vitesses qui dispose de 6 rapports avant et 2 arrière, par l’ajout d’une gamme. Le blocage de différentiel devient de série alors que prise de force, relevage hydraulique et démarreur électrique restent en option.
Le L45 est le tracteur de labour par excellence. Il affiche une cylindrée de 9,5 litres pour 45-50 ch. A la différence des L25 et L35, les freins sont à sangles actionnées par deux pédales indépendantes à droite. Le blocage de différentiel, la prise de force, le relevage hydraulique et le démarreur électrique étaient en option. A noter que le blocage de différentiel est à commande manuelle. Sa conception de type « embrayage à cône » le rend engageable sous charge.
Le L45 a connu quelques évolutions au niveau de la conception du pont. L’arrivée d’un ventilateur à quatre pales a contribué à augmenter ses performances. Sa conception robuste et les améliorations dont il a bénéficié font du L45 une référence.

Ce L 55 est équipé d’un système d’assistance pneumatique pour le relevage des outils portés, en utilisant la pression des gaz d’échappement qui sont stockés dans la structure métallique fixée sur le pont arrière.

En 1954, pour concurrencer l’arrivée du moteur diesel offrant des puissances supérieures, Landini met sur le marché le L55. Il s’agit du plus puissant des tracteurs a boule chaude construit par la marque. Avec une cylindrée de 11,3 litres, son moteur atteindra les 60 ch. Le L55 dispose des mêmes fonctions et équipements que le L45. C’est un tracteur capable de réaliser un labour profond jusqu’à 60 cm x 60 cm. Deux modèles seront commercialisés, la différence portant sur le nombre de vitesses et l’empattement. Le L55A est à 4 vitesses avant (15 km/h) et 1 arrière. La boîte du L55B est dotée de 6 vitesses avant (15 km/h) et 2 arrière. Le L55 sera produit de 1954 à 1962, à 445 exemplaires.

Série L55 en semi-chenillé.

Depuis leurs origines, les tracteurs Landini sont proposés uniquement sur roues. Le progrès de la mécanisation et la nature particulière du territoire italien, avec ses sols très argileux et accidentés, font porter un intérêt progressif vers les tracteurs à chenilles. Landini perçoit cette attente du marché, et trouve alors une solution en installant, à la demande du client, un système « semi-chenillé ». L’ensemble de la gamme (25-30-35-45-55) a été commercialisée avec cette option semi-chenillée. Aujourd’hui, les tracteurs à pneus équipés d’origine de chenilles se reconnaissent à la forme des ailes allongées vers l’arrière.

Série L45 en semi-chenillé et équipée d’une lame niveleuse.

Fin des années 1950, apparait le L30 qui vient remplacer le L25. De même cylindrée que son prédécesseur, il en hérite aussi des équipements de base. Il sera équipé de la nouvelle carrosserie, d’une boite à eau plus longue recouvrant en partie la culasse, d’un essieu avancé augmentant l’empattement. En 1957, la fin du moteur semi-diesel approche. Pour concurrencer les tracteurs diesel arrivant sur le marché, le L44 Major vient apporter un peu de modernité en remplaçant le L35 et L45. Il s’agit d’une évolution du L35 avec une cylindrée portée à 7,9 litres, et développant 44 ch. Il conserve les équipements du L35. Ce modèle est décliné en version avec boite rapide, offrant 23 km/h.

Le L44 Major a été produit de 1957 à 1962 à seulement 650 exemplaires. Le modèle présenté est sorti en 1961.

Avec le L44 Major, le 35/8 est le dernier tracteur semi-diesel à boule chaude produit par Landini. D’une cylindrée de 4,3 litres (la même que le L25), il fournira une puissance de 32 ch. Sa conception restera identique à celle de ses prédécesseurs, mais avec une boite à 6 vitesses le propulsant à 21 km/h. Les équipements de série sont ceux du L25 et L30 : blocage de différentiel, démarreur électrique. Le relevage hydraulique et la prise de force restent en option. 500 exemplaires ont été construits de 1959 à 1961.

Vue de l’usine de Fabbrico dans les années 1950. Sur une surface de 35697 m2 dont 22893 couverts, 500 ouvriers assuraient une production journalière de 20 unités.

Le stand Landini lors de la foire de Vérone en 1957. Trois L30 paradent au centre de l’exposition.

Ces modèles marquent la fin de la production des boules chaudes dans les usines Landini. Le constructeur n’avait pas anticipé l’arrivée massive et le succès des moteurs diesel classiques qu’ont adopté tous ses concurrents. Pris de court, il va se tourner vers Perkins pour motoriser ses tracteurs pendant les décennies qui vont suivre.

Merci à Cédric Degraeve, dont la collection et les connaissances sur Landini ont largement été mises à contribution pour la rédaction de cet article.

 

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